MARTHE LAZARUS
a participé à : masterclass #3 – 2022
”Oeildeep est un formidable espace de liberté, de réflexion, de progression, d’exigence et de générosité. L’ oeil aiguisé des intervenant.e.s et la qualité des échanges de groupe ont été riches et passionnants. Les 6 mois de la formation m’ont permis d’affirmer mon écriture et de faire considérablement avancer mon projet.
MARTHE LAZARUS
a participé à : masterclass #3 – 2022
”Oeildeep est un formidable espace de liberté, de réflexion, de progression, d’exigence et de générosité. L’ oeil aiguisé des intervenant.e.s et la qualité des échanges de groupe ont été riches et passionnants. Les 6 mois de la formation m’ont permis d’affirmer mon écriture et de faire considérablement avancer mon projet.
FLASH (projet en cours)
Flash comme passer une main dans le temps et jouer avec même si on ne pourra pas l’attraper..
Un flash pour des photos que j’ai prises depuis mes 8 ans en 1985 jusqu’à aujourd’hui…
Des autoportraits, mes proches, des inconnu.e.s, des lieux, des jours, des nuits, des souvenirs et des imaginations… Plusieurs décennies où la photographie a toujours été là et le lent trajet pour en faire ma vie, accepter le rôle qu’elle joue pour moi.
Flash pour une photo occultée et retrouvée de moi, enfant, émerveillée par le flash qui s’est déclenché automatiquement au crépuscule devant un miroir.
Flash de ces sensations si intenses que je dois les photographier.
Flash car la photographie est si fragmentaire : infime morceau de ce qu’on voit vraiment, moment tellement bref de ce qui est en train de se passer.
Flash pour la joie, l’adrénaline, les flashbacks et les coups de foudre.
Flash de désir. Flash d’anxiété. Flash pour une impuissance. Flash pour observer les ombres, sans flash.
Flash pour essayer de se voir car on ne se voit pas et se rassurer un peu sur son existence et celle du monde.
Flash si dérisoire par rapport à la lumière qui enveloppe tout.
Flash pour ceux qu’on aime et qui sont partis.
Flash qui défie mon temps, l’immensité et ma mémoire. Flash qui chasse un peu ma peur du noir.