BARBARA GROSSMANN
a participé à : masterclass #2 – 2023
”Six mois avec Oeildeep lors de la Masterclass ont été marqués par des échanges enrichissants avec l’équipe et le groupe. La confrontation des idées s’est révélée être un véritable exercice de profonde réflexion.
Les intervenants de très grande qualité ont contribué à l’enrichissement de mes connaissances. Les week-ends de travail intensif et les séances individuelles sur zoom ont été pensés pour assurer une progression réelle. L’approche de quatre regards différents sur un même travail m’a ouvert des perspectives inédites. Un immense merci à Stefano De Luigi, qui m’a guidée pour explorer différentes techniques d’éditing, à Laura Serani pour son regard de curatrice qui m’a permis d’adopter une autre approche, ainsi qu’à Jean-Christian pour son regard critique qui bouscule. Un merci à Sonia Seraidarian, qui orchestre avec bienveillance l’ensemble de ces différents regards, créant l’épanouissement artistique.
BARBARA GROSSMANN
a participé à : masterclass #2 – 2023
”Six mois avec Oeildeep lors de la Masterclass ont été marqués par des échanges enrichissants avec l’équipe et le groupe. La confrontation des idées s’est révélée être un véritable exercice de profonde réflexion.
Les intervenants de très grande qualité ont contribué à l’enrichissement de mes connaissances. Les week-ends de travail intensif et les séances individuelles sur zoom ont été pensés pour assurer une progression réelle. L’approche de quatre regards différents sur un même travail m’a ouvert des perspectives inédites. Un immense merci à Stefano De Luigi, qui m’a guidée pour explorer différentes techniques d’éditing, à Laura Serani pour son regard de curatrice qui m’a permis d’adopter une autre approche, ainsi qu’à Jean-Christian pour son regard critique qui bouscule. Un merci à Sonia Seraidarian, qui orchestre avec bienveillance l’ensemble de ces différents regards, créant l’épanouissement artistique.
ENTRE CIEL ET SABLE, les cabines de plage des Hauts de France
Depuis plusieurs années, mon regard s’est attardé sur les cabines de plage lors de mes séjours à Wimereux. Initialement perplexe quant à leur utilité, au fil du temps, j’ai pris plaisir à les observer, à noter les différentes décorations et à contempler la manière dont chacun s’approprie son espace.
Bien plus qu’une simple structure de plage, la cabine devient un prolongement de l’intimité de chacun. Derrière une apparente uniformité, chaque famille façonne son espace à sa manière, créant un tableau éclectique de cultures et de diversités. Que ce soit un espace encombré ou soigneusement rangé, chaque cabine révèle la psychologie domestique de ceux qui l’habitent.
A travers mes photographies, je souhaite explorer la manière dont les cabines s’intègrent aux plages des Hauts-de-France, établissant un dialogue visuel entre l’architecture urbaine et la vie balnéaire. Les vastes paysages des plages du Nord, épurés et accueillants, offrent un cadre unique où les cabines jouent un rôle central.
À Malo-les-Bains, les cabines colorées et graphiques se détachent harmonieusement en contraste avec les façades art déco en arrière-plan. À Mers-les-Bains, ces modestes abris répondent humblement aux majestueuses falaises, offrant une perspective unique à la plage. Au Touquet, les cabines se fondent dans le béton moderne des années 70, témoins discrets de l’évolution architecturale…
En octobre, le démontage des cabines, l’hiver s’annonce, et la nature reprend possession de l’espace, réaffirmant ses droits.
À Blériot-Plage, je suis témoin de la destruction des cabines de plage, une mise en application de la loi littorale.
« Les Cabines des Hauts-de-France » , un regard dans l’intimité de ces espaces éphémères, constituant une réflexion sur la coexistence entre l’homme et la nature, entre les cabines, la vie balnéaire et l’urbanité.