VÉRONIQUE LECHEVALLIER
a participé à : masterclass #2 – 2023
”L’accompagnement par Laura Serani, Stefano De Luigi, Jean-Christian Bourcart et Sonia Seraidarian, l’équipe présente pour cette session d’Oeildeep, m’a permis de faire décoller mon projet que j’avais commencé depuis plusieurs années sans arriver à lui donner la forme que je désirais. Propositions, discussions, échanges multiples et variés, tant par nos accompagnateurs que par les autres stagiaires, c’était désarçonnant, nourrissant et super! Et une fois l’accompagnement terminé, ce n’est pas encore totalement fini… Parution dans 9 Lives Magazine, et une soirée de projection à Arles. Merci!.
VÉRONIQUE LECHEVALLIER
a participé à : masterclass #2 – 2023
”L’accompagnement par Laura Serani, Stefano De Luigi, Jean-Christian Bourcart et Sonia Seraidarian, l’équipe présente pour cette session d’Oeildeep, m’a permis de faire décoller mon projet que j’avais commencé depuis plusieurs années sans arriver à lui donner la forme que je désirais. Propositions, discussions, échanges multiples et variés, tant par nos accompagnateurs que par les autres stagiaires, c’était désarçonnant, nourrissant et super! Et une fois l’accompagnement terminé, ce n’est pas encore totalement fini… Parution dans 9 Lives Magazine, et une soirée de projection à Arles. Merci!
RÉINVOQUE – La représentation affirmée comme vraie
Je m’appelle Véronique, je suis photographe plasticienne. Ce prénom est composé de deux mots grecs vera ikon – vraie icône, vraie image. Son anagramme est Réinvoque. Ces concordances m’ont amené à m’intéresser à Sainte Véronique, patronne des photographes, dans l’imaginaire de laquelle ma mère m’a élevée.
Connue par la VIe station du chemin de croix présent dans la majorité des églises et par ses innombrables représentations artistiques, elle n’est pourtant pas notifiée dans les évangiles reconnus. Mes recherches m’ont montrées que les évocations et le personnage qu’elle incarne sont flottants et incertains. En fait, elle est le résultat d’une légende.
Cette notion de vraie image représentée par un personnage irréel me perturbe. A l’heure où le monde est basé sur la communication et les apparences, notre perception face à ce qui est affirmé comme vrai m’interroge.
J’ai estimé que j’ai la légitimité de devenir moi-même cette vraie icône. Par une série de décalages progressifs photographiques, dessinés ou peints, je prends place dans les nombreuses stations VI dont j’ai accumulé les photographies. La représentation est une réalité de dupe.